Aux origines de Sajada, il était une fois un jeune couple, elle Française, lui Tunisien, deux jeunes mariés souhaitant bâtir des ponts entre les deux rives de la Méditerranée. Elle, adepte des produits issus de l’artisanat tunisien, eu un jour une idée, alors qu’elle était toujours étudiante. Les Tunisiens du sud sont très doués pour les tapis qu’elle trouve par ailleurs très beaux, et étant donné que beaucoup habitent dans des petits villages reculés, il est assez difficile pour eux de trouver des acheteurs. Elle eut alors une idée qu’elle soumit à son mari : pourquoi ne ferions-nous pas connaître ces si jolis tapis à un public plus large, qui ne se déplace pas nécessairement jusqu’en Tunisie ? Aussitôt pensée, aussitôt dite, l’idée prit de l’ampleur car cette idée leur tenait à cœur. Ils décidèrent de nommer leur nouvelle entreprise « Sajada », qui signifie « tapis » en arabe.
Naissance de Sajada : à la recherche de tapis de Tunisie
C’est alors que le jeune couple partit en Tunisie à la recherche des plus beaux tapis du pays. Les artisanes et les spécialistes lui en apprirent donc beaucoup. Ils apprirent ce qu’est un kilim, un mergoum, un tapis berbère, un tapis de Kairouan… Ils apprirent la manière dont sont confectionnés ces tapis, s’ils sont tissés, noués, avec combien de fils… C’est ainsi qu’ils purent acquérir des connaissances solides et rencontrer des personnes qui deviendront leurs fabricants et fournisseurs de tapis. Ils décidèrent de commercialiser les types de tapis kilim, mergoum et tapis berbère.
A la rencontre de la fouta : le drap de hammam tunisien
Deux ans plus tard, et les jeunes entrepreneurs virent dans la fouta, le drap de hammam traditionnel tunisien, un article qui pourrait plaire au public français et européen. En effet la fouta est un article très sympa et polyvalent : il s’agit d’un drap léger mais absorbant d’un mètre sur deux, donc assez grand. La fouta est habituellement utilisée en Tunisie pour se couvrir le corps au hammam, mais elle peut être utilisée à de nombreuses autres occasions comme à la plage, à la piscine ou tout simplement pour poser dans l’herbe. Sajada fut donc l’un des pionniers de la commercialisation de la fouta tunisienne en France et en Europe. Petit à petit, la fouta est entrain de remplacer la traditionnelle serviette de plage qui est lourde et moins jolie. La fouta elle, a un design très sympa et se décline de nombreuses couleurs et modèles de tissage.
Depuis, les tapis et les foutas Sajada ne cessent de rencontrer un franc succès auprès du public français et européen.