Faire l’achat d’une propriété, d’un logement nécessite un investissement important auprès des institutions financières compétentes. Les taux d’intérêt qui sont proposés aux futurs acquéreurs varient en fonction de la durée du crédit mais surtout de l’évolution du marché immobilier. De plus, les établissements ne sont guère indulgents quand les potentiels acheteurs se déplacent eux-mêmes pour négocier un taux à la hauteur de leurs attentes. C’est pourquoi, le métier de courtier se développe afin de dénicher le taux de crédit le plus bas auprès des directions financières.
Pourquoi faire appel à un courtier ?
Le courtier fait partie ce que l’on appelle, les intermédiaires commerciaux. En effet, il aide deux partis à conclure un contrat favorable à l’une et à l’autre. Dans le cadre d’une acquisition immobilière, les emprunteurs veulent obtenir un taux le plus bas possible qui peut être fixe, révisable ou mixte. Le but étant de réduire au minimum le délai de remboursement mais aussi de faire des économies conséquentes. C’est donc un double avantage qu’il faut considérer pour choisir le prêt bancaire adéquat. En tant que connaisseur du secteur, le courtier doit donc faire en sortes que les organismes financiers accordent un ou des crédits correspondants aux revenus mensuels de l’emprunteur. Il facilite donc la réalisation des projets immobiliers en fonction des besoins de l’acquéreur suite à un manque de temps ou de connaissances du marché immobilier.
Le mode opératoire d’un courtier
A titre de profession indépendante, le courtier immobilier offre ses services aux clients souhaitant obtenir un prêt ou des prêts d’argent. De ce fait, il est tenu de ne recevoir aucune forme de frais ni rémunération quelque soit la nature jusqu’à la transaction financière et la conclusion du contrat selon le Code de la consommation de l’Article L321-2. C’est donc une démarche plus rapide que de négocier soit même un crédit auprès des banques. Ces derniers facturent les frais de dossier qui peuvent revenir très cher en fonction du profil de l’emprunteur. C’est dans cette optique que le courtier soit prend lui-même en charge ces frais soit négocie avec les organismes de crédits la suppression de ces frais. Dans tous les cas, à la conclusion du contrat entre l’emprunteur et l’établissement financier, le courtier perçoit un frais de courtage plafonné à 1% de la somme empruntée et ainsi qu’une commission par la banque.