Quand l'augmentation mammaire à Genève est-elle indiquée ? Tout d'abord, une précision : la mastoplastie additive a très peu de contre-indications. C'est-à-dire qu'il peut être soutenu par n'importe qui. Le seul obstacle sérieux est représenté par un état pathologique cardiovasculaire, tel qu'il entraîne une incompatibilité significative avec la pratique de l'anesthésie. Pour le reste, l'opération n'est pas recommandée pour les jeunes filles qui n'ont pas terminé leur développement et pour les femmes qui allaitent encore (ou qui sont enceintes).
Quelles sont les raisons qui peuvent amener une femme à demander une augmentation mammaire ?
Il est très simple de répondre à cette question : une insatisfaction générale concernant ses seins, qui peut également entraîner une forme aiguë d'inconfort. Mais quel qu'en soit le sens, c'est un besoin qui doit être respecté et non banalisé. Comment fonctionne une opération d'augmentation mammaire ? Le chirurgien fait deux incisions, une autour du mamelon et une le long de la gorge du sein. A partir de là, il met en place les prothèses. Ceux-ci peuvent être lisses ou texturés. Ces dernières sont plus coûteuses mais réduisent considérablement le risque de rejet. De plus, en accord avec la forme de la poitrine, ils peuvent être en forme de goutte ou de forme normale.
L'intervention dure généralement une heure et demie et est réalisée sous anesthésie générale. La phase préopératoire est très importante, elle a pour but de vérifier qu'il n'y a pas de contre-indications et de personnaliser au maximum l'opération. Le parcours post-opératoire est long mais assez facile. Le patient doit observer deux jours de repos absolu. Au bout de dix jours déjà, elle peut reprendre ses activités quotidiennes. Les points de suture sont retirés dans un délai de deux à trois semaines.
Risques et complications d'une mastoplastie additive
En fait, il y a très peu de risques. Ceux qui découlent non pas tant de la mastoplastie additive, mais de la pratique chirurgicale elle-même, sont particulièrement remarquables. La référence, bien sûr, est aux infections, aux saignements, aux inflammations. Rien qui ne puisse être résolu par un traitement antibiotique, une thérapie médicamenteuse légère ou un usage fréquent de médicaments.
Le seul risque étroitement lié à la mastoplastie additive est l'apparition d'une contracture capsulaire prothétique. Elle consiste en la formation d'une membrane autour de la prothèse bien au-delà des limites physiologiques. Dans ce cas, la prothèse se déforme, rendant le sein inesthétique.
L'augmentation mammaire : de quoi s'agit-il ?
Le terme augmentation mammaire désigne une opération de chirurgie esthétique dont le but est d'augmenter la taille du sein. Il s'agit probablement de l'opération de chirurgie esthétique la plus célèbre, connue sous l'expression "augmentation mammaire".
L'imaginaire collectif, impressionné par certains épisodes d'une couverture médiatique plus que factuelle, tend encore à la considérer comme une opération dangereuse.
Eh bien, c'est un préjugé. À ce jour, la mastoplastie additive, comme la chirurgie mammaire réductrice, est une opération sûre, notamment parce qu'elle s'appuie sur des décennies de pratique médicale. Le risque de complications est très faible, pratiquement nul.
Le terme "chirurgie plastique" a été utilisé pour la première fois par Eduard Zeis pour le titre de son livre de 1838 Handbuch der plastischen Chirurgie. Susruta (VIIe siècle av. J.-C.) décrit les procédures de reconstruction nasale. Durant la première moitié du XVe siècle, des membres de la famille Branca ont pratiqué la chirurgie plastique en Sicile. Le livre de Gaspare Tagliacozzi (1546-1599). De curtorum Chirurgia per incitionem, a été le premier traité de chirurgie plastique dans lequel plusieurs opérations ont été décrites, en particulier sa technique de rhinoplastie. La reconstruction du nez selon la méthode indienne a été introduite en Europe par une lettre à l'éditeur du Gentleman's Magazine en octobre 1794. J. C. Carpue a été le premier chirurgien à le mettre en pratique. Au 19ème siècle, la chirurgie plastique s'est considérablement développée grâce à la créativité de chirurgiens tels que Dieffenbach. L'histoire de la chirurgie esthétique est liée à celle du XXe siècle. Les premières interventions autorisées par l'évolution de l'anesthésie et de l'asepsie ont été la correction des oreilles bouclées d'Ely et la rhinoplastie endonasale de Roe.
Première guerre mondiale et chirurgie esthétique
La Première Guerre mondiale a conduit à la création d'unités de chirurgie maxillo-faciale rendues nécessaires par le nombre effroyable de visages blessés. Beaucoup de ceux qui seront les grands noms de la chirurgie plastique (Blair, Davis, Dufourmentel, Virenque, et surtout Morestin et Gillies) travaillent dans ces unités. En France, certains chirurgiens (Noël, Passot, Bourguet, Dartigues) ont fait preuve d'une grande créativité et décrit les techniques qui ont inspiré les interventions modernes. Le procédé Dujarier met la chirurgie esthétique française sous un mauvais jour, mais il n'empêche pas la création de la première Société Française de Chirurgie Plastique en 1930. La Seconde Guerre mondiale a apporté de nouvelles orientations. Après la guerre, les sociétés nationales et internationales de chirurgie plastique se multiplient, de même que le nombre de magazines. La Société Française de Chirurgie Plastique a été fondée en 1952.